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Pourquoi le sommeil des enfants atypiques diffère et comment adapter les routines pour mieux les accompagner
Pourquoi ce n’est pas ta faute si ton enfant dort mal - Et si c’était à cause de son câblage atypique ?
Le sommeil des enfants neuro-divergents : un sommeil différent… et souvent mal compris
Le sommeil des enfants neurodivergents, tels que ceux à haut potentiel intellectuel (HPI), hautement sensibles, ou présentant un trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H), présente des caractéristiques distinctes de celui des enfants dits "typiques".
Ces particularités peuvent être déroutantes pour les parents :
Ils doivent non seulement faire face en direct aux difficultés de sommeil de leur enfant,
mais aussi souvent composer avec les conseils de l’entourage... qui ne fonctionnent vraiment pas du tout en général, avec leurs enfants...
Allez, je t’en dis plus ! J’espère que ça t’aidera ! Au moins à mieux le vivre !
Les enfants neurodivergents n’ont pas tout à fait le même sommeil que les autres enfants.
Leur rythme et leur architecture de sommeil présentent souvent des particularités bien réelles.
Pour les parents, cela peut être déstabilisant : ils doivent gérer au quotidien des difficultés de sommeil qui semblent résister à toutes les “recettes miracles”, à ce qu’on lit dans les livres, et aux conseils de l’entourage.
Et forcément, ça peut générer de la fatigue, des doutes, de la culpabilité, voire (n’ayons pas peur des mots !) un clash avec l’entourage...
👉 Dans cet article, je te partage des éclairages scientifiques pour mieux comprendre ce qui se joue.
Et surtout, pour te rappeler que ce n’est pas de ta faute.
Les particularités du sommeil des HPI et enfants hautement sensibles
Les études montrent que les enfants neurodivergents sont plus susceptibles de rencontrer des difficultés de sommeil :
- Enfants HPI :
Une étude a révélé que 65 % des enfants HPI présentent des troubles du sommeil, contre environ 20 à 30 % dans la population générale.
Ces troubles incluent des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes fréquents et une sensibilité accrue aux stimuli environnementaux. (Guignard-Perret et al., 2020)
- Enfants hautement sensibles :
Les enfants hautement sensibles, en raison de leur sensibilité accrue aux stimuli sensoriels et émotionnels, peuvent éprouver des difficultés à s’endormir et à maintenir un sommeil de qualité.
Ils sont également plus susceptibles de se réveiller en raison de bruits ou de lumières perçus comme perturbateurs. (Pieroni & Simione, 2024)
Des architectures de sommeil atypiques pour les enfants HPI
- Augmentation du sommeil paradoxal :
Certains enfants HPI passent plus de temps en sommeil paradoxal (REM), la phase du sommeil associée aux rêves et à la consolidation de la mémoire.
Cela peut être lié à une activité cérébrale accrue pendant le sommeil. (Guignard-Perret et al., 2020). Bref, ça ne s’arrête pas de tourner dans leur tête !
- Réduction du sommeil profond :
En revanche, ces enfants peuvent avoir moins de sommeil profond (NREM), la phase réparatrice du sommeil, ce qui peut affecter leur récupération physique et mentale. (Guignard-Perret et al., 2020)
Alors que justement, ils en aurait plus besoin !
Impact du sommeil sur le quotidien et le comportement
Ces particularités du sommeil peuvent avoir des répercussions sur le quotidien des enfants et de leurs familles :
- Régulation émotionnelle :
Le manque de sommeil ou un sommeil de mauvaise qualité peut exacerber les symptômes du TDA/H, tels que l’inattention et l’hyperactivité. (Guignard-Perret et al., 2020)
- Comportements :
Les troubles du sommeil chez les enfants HPI sont souvent associés à une résistance au coucher, une anxiété liée au sommeil, un retard d’endormissement et une somnolence diurne excessive. (Guignard-Perret et al., 2020)
Accompagner les familles : l’intérêt d’une approche individualisée pour mettre en place des stratégies adaptées aux enfants atypiques
Face à ces défis, il est essentiel d’adopter une approche individualisée et bienveillante. Chaque enfant est unique, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas convenir à l’autre.
Il est important de :
- Observer : Identifier les signes spécifiques de fatigue ou de gêne liés au sommeil.
- Adapter : Mettre en place des stratégies personnalisées, telles que des routines de coucher structurées mais flexibles, l’utilisation de supports sensoriels appropriés (comme des couvertures lestées, des gigoteuses à pieds -oui oui c’est du vécu !), des veilleuses ou des machines à bruits blancs), et la création d’un environnement propice au sommeil (rideau occultant : coucou !).
- Collaborer : Travailler en étroite collaboration avec les parents, les éducateurs et les professionnels de santé le cas échéant pour élaborer un plan d’action cohérent et adapté.
Pour conclure ? Bien comprendre et soutenir le sommeil des enfants neurodivergents, ça ne s’improvise pas !
Les enfants neurodivergents méritent une approche du sommeil qui reconnaît et respecte leurs particularités.
En tant que parents, il est normal de se sentir parfois dépassés, mais rappelez-vous que chaque petit progrès est une victoire.
Ce sujet, je le connais bien. J’ai fait le choix de me former spécifiquement à ces profils d’enfants, parce qu’ils me passionnent et parce que je sais à quel point leur sommeil peut être un défi.
C’est mon quotidien d’accompagner des familles comme la tienne — et je serai ravie de le faire avec toi aussi
👇 On s’en parle ?👇
🙏 Merci à Lulo Linotte pour leur belle conception des gigoteuses à pieds Made in Tarn !



