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Allaitement et sommeil : des histoires vraies qui prouvent qu’on peut allaiter… et dormir !

Allaitement et sommeil peuvent faire bon ménage. Découvrez trois témoignages de mamans qui ont retrouvé des nuits paisibles sans sevrer, grâce à un accompagnement bienveillant et pro-allaitement.

  • 16 octobre 2025

Allaiter et dormir :
deux mots qu’on rêve de voir cohabiter dans la même phrase.

Et pourtant, dans les premiers mois (ou années) d’un bébé, c’est souvent une équation qu’on croit impossible.

Depuis que j’accompagne des familles autour du sommeil, j’ai rencontré beaucoup de mamans allaitantes.

Certaines portaient leur choix d’allaiter comme une évidence.
D’autres doutaient, tiraillées entre leur envie de continuer et la fatigue qui s’accumule.

Toutes, finalement, se posaient les mêmes deux questions :

“Est-ce qu’on peut vraiment mieux dormir sans arrêter d’allaiter ?”
“Et comment on fait, concrètement ?”

Alors aujourd’hui, j’ai envie de partager trois histoires vraies.
Trois mamans, trois parcours différents… et une même envie : retrouver du repos, sans renoncer à ce lien précieux.


Julie : mettre fin aux tétées de nuit ! ... et pourquoi pas garder celles en journée ?

Quand Julie m’a contactée, son bébé avait 13 mois.
Il tétait encore plusieurs fois par nuit, et Julie oscillait entre le plaisir du lien et l’épuisement de la privation de sommeil.
Elle avait mûri sa décision : elle voulait sevrer son bébé, pensant que c’était la seule option pour retrouver ses nuits.

En travaillant ensemble, elle a découvert qu’il était possible de mettre fin aux tétées nocturnes tout en gardant les tétées de jour.
Aujourd’hui, elle garde celle du matin, celle du soir, et parfois quelques “bonus” le week-end.
Elle parle d’un nouvel équilibre : moins de fatigue, plus de plaisir, et un allaitement qu’elle savoure à nouveau.

“J’ai retrouvé un équilibre : moins de fatigue, plus de plaisir. J’ai l’impression d’allaiter pour de vrai, plus par survie.”

Cloé : continuer d’allaiter, mais retrouver un peu d’autonomie

Cloé, elle, ne voulait pas renoncer à l’allaitement.

Sa fille de 8 mois tétait encore toutes les deux à trois heures, souvent trois ou quatre fois par nuit.
Cloé aimait ces moments, mais elle était épuisée : la seule à pouvoir rendormir sa fille, sans relais possible.

Elle avait besoin de retrouver un peu d’air, d’autonomie et de liberté, de repos bien sûr, mais sans rompre le lien.

Nous avons travaillé sur un nouveau cadre de sommeil, adapté à sa fille et respectueux de son choix d’allaiter.

En quelques semaines, les nuits se sont espacées, le sommeil s’est apaisé…
et Cloé a retrouvé un peu de liberté — sans culpabilité
.

Marion : espacer les tétées nocturnes en douceur

Marion, maman d’une petite fille de 4 mois, vivait les réveils multiples et le cododo depuis la naissance.

Elle voulait continuer l’allaitement exclusif, mais le manque de sommeil commençait à peser.

Lors d’un atelier, elle a découvert qu’il existait des solutions simples pour :
 espacer les tétées nocturnes,
 préserver la lactation,
 et préparer en douceur la transition vers une autre chambre, si elle le souhaitait.

Son témoignage après coup :

“Je pensais que ce n’était pas possible sans sevrer.
En fait, il fallait juste être accompagnée.
Merci Lucie.”

Ce que ces histoires montrent

Trois histoires différentes, mais un fil rouge :

  1. des mamans qui voulaient allaiter — à leur manière, à leur rythme,
  2. des mamans qui ont besoin d’être entendues, écoutées, sans être jugées
  3. des bébés qui avaient besoin d’un cadre sécurisant et parfois plus clair,
  4. et un accompagnement qui a permis de retrouver des nuits paisibles, sans rupture, ni combat !

Allaitement et sommeil : un équilibre possible (et durable)

Je crois profondément que l’allaitement et le sommeil ne sont pas incompatibles.

Mon “objectif secret” à exercer ce métier,
c’est d’aider les mamans allaitantes à poursuivre leur allaitement — parfois plus longtemps qu’elles ne l’auraient imaginé —
parce que tout à coup, ça devient simple.
Parce qu’on dort.

Et pour accompagner au mieux ces situations,
je travaille en étroite collaboration avec Virginie Lespingual, consultante IBCLC (mon joker si besoin sur tout ce qui touche à l’allaitement 😉).


Quand le sommeil revient, l’allaitement reprend tout son sens :
un moment de lien, de douceur, et de confiance retrouvée.

Envie d’aller plus loin ?

Si tu veux qu’on explore comment faire pour ton bébé, tu peux :

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