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Bébé ne veut pas dormir le soir : 5 raisons fréquentes et comment les apaiser

Quand le moment du coucher ressemble à un marathon qui n’en finit pas !

  • 8 septembre 2025
Bébé fatigué qui baille, signe de sommeil et de coucher difficile le soir.

Tu as fait la routine, tu as tout donné…
et pourtant, ton bébé ou ton enfant résiste, pleure, réclame encore un bisou, ou se relève pour la 12ᵉ fois.

👉 Bonne nouvelle : c’est pas définitif ! Et surtout, ton enfant n’a pas décidé de “t’embêter” exprès.

Quand un bébé refuse de dormir le soir, c’est souvent le signe que quelque chose dans son rythme ou dans son quotidien le perturbe.

Dans cet article, je te partage 5 raisons fréquentes qui compliquent les couchers, et surtout : des pistes concrètes pour les apaiser.


Pourquoi mon bébé refuse-t-il de dormir le soir ?

Dormir n’est pas un bouton ON/OFF qu’on pourrait activer à la demande.
C’est une compétence, qui se construit petit à petit, et qui dépend à la fois du rythme biologique, des émotions, et de l’environnement.

Un coucher difficile peut avoir plusieurs causes :

  • un besoin de sommeil mal ajusté,
  • une sieste qui perturbe la nuit,
  • une journée trop chargée en émotions,
  • ou encore une peur de la séparation.

Bonne nouvelle : comprendre la cause, c’est déjà avoir fait un grand pas vers la solution.


5 raisons fréquentes qui compliquent le coucher (et leurs solutions 😉)

1. Un rythme de sommeil pas encore bien calé

Petite fille de 3 ans qui joue dans son lit cabane avec une guirlande avant de dormir, coucher compliqué qui évoque les difficultés de sommeil liées à l'entrée à l'école
Crédit photo : Karelys Ruiz

Chaque enfant a son propre “rythme biologique”.

S’il est couché trop tôt, il n’aura tout simplement pas sommeil. Trop tard… et il sera déjà surexcité (merci la sécrétion d’hormones du "mode survie" -Mr Cortisol et Mme Adrénaline).
Pas besoin de te préciser que ce cocktail rend l’endormissement encore plus difficile...

💡 Ce que tu peux faire :

  • Observer les signes de fatigue (regard qui se perd, frottement des yeux, bâillements…) pour vraiment repérer l’heure de coucher idéale de ton enfant.
  • Instaurer des horaires réguliers pour donner à son corps des repères.

2. Une sieste mal ajustée (trop tardive… ou trop courte)

On lit souvent que “si la sieste est trop tard, l’enfant ne s’endormira pas le soir”.
C’est parfois vrai… mais pas toujours.
En réalité, une sieste trop courte ou trop éloignée du coucher complique encore plus souvent l’endormissement. Ton enfant est alors trop fatigué au moment d’aller au lit → son corps sécrète du cortisol, il s’agite et lutte pour ne pas dormir.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Vérifier la durée et l’horaire des siestes : une sieste qui finit à 17h peut décaler le coucher, mais une sieste arrêtée trop tôt peut aussi mener à un enfant épuisé qui n’arrive plus à lâcher prise.
  • Adapter la journée en fonction de ton enfant, pas d’une règle toute faite.
✨ Le rythme des enfants n’est pas une science exacte.
Ce qui marche pour l’un (avancer la sieste), peut avoir l’effet inverse pour un autre (retarder un peu la sieste).
C’est exactement là que j’accompagne les familles : pour trouver l’équilibre propre à chaque enfant et ramener de la sérénité au coucher.
Jeune enfant de 2 ans très fatigué, difficulté à trouver le sommeil avant le coucher.
Crédit photo : Jonathan Borba

3. Des émotions trop fortes en fin de journée

Après une journée bien remplie, l’enfant a besoin de décharger : il veut raconter, bouger, réclamer encore un jeu ou un câlin.
La séparation du soir peut aussi réveiller de l’angoisse.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Prévoir un sas de décompression calme (bain, histoire, musique douce).
  • Éviter les écrans et les jeux trop stimulants avant le coucher.
  • Accueillir ses émotions avec bienveillance : “Je vois que tu es triste de quitter papa/maman pour la nuit. On se retrouve demain matin.”

4. Un besoin d’attention et de réassurance

Maman qui réconforte son bébé fatigué de 1 an avec un câlin apaisant en journée pour un coucher du soir en douceur.
Crédit photo : Nathan Dumlao

Le soir, le moment du coucher marque une vraie séparation.
Pour beaucoup d’enfants, c’est difficile. Ils réclament “encore un bisou”, “encore un verre d’eau”… parce qu’ils ont simplement besoin d’un peu plus de réassurance.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Amener beaucoup de prévisibilité à ce moment avec une “routine du dodo” simple et pourquoi pas illustrée pour les plus grands (ex : pyjama → histoire → câlin → dodo).
  • Donner un objet transitionnel (peluche, doudou) qui rassure pendant ton absence.
  • Créer un petit “au revoir du soir” qui donne à ton enfant confiance.

5. Des changements dans la vie quotidienne (crèche, rentrée, déménagement…)

Un nouvel environnement, une rentrée à la maternelle, un déménagement… et les couchers deviennent soudain plus difficiles.
C’est normal : l’enfant a besoin de retrouver des repères.

💡 Ce que tu peux faire :

  • Maintenir une routine stable et prévisible malgré les changements.
  • Prévoir un temps de parole ou de jeu pour décharger la journée.
  • Être patient : ce n’est qu’une étape, le temps qu’il retrouve sa sécurité intérieure.

Quand faut-il consulter pour le sommeil de son enfant ?

Tu peux envisager de te faire accompagner si :

  • Les couchers prennent plus d’une heure chaque soir.
  • Les nuits sont hachées depuis plusieurs mois.
  • La fatigue devient trop lourde pour toi et pour ton enfant, ou que tu perds vraiment patience. Sois indulgent avec toi-même, pour toi aussi c’est la rentrée. Se faire aider n’est pas un aveu de faiblesse, au contraire 😉.

🌿 Dans mes accompagnements sommeil (en visio, à Gaillac ou à Toulouse), je t’aide à décrypter ce qui se joue pour ton enfant, et à trouver des solutions concrètes pour retrouver des soirées et des nuits plus sereines.


En résumé

Quand un bébé ou un enfant refuse de dormir le soir, ce n’est pas un caprice.

C’est souvent un mélange de rythme, d’émotions et de besoins de réassurance.

Les 5 raisons les plus fréquentes sont :

  • Un rythme pas encore calé
  • Une sieste mal ajustée
  • Trop d’émotions en fin de journée
  • Un besoin de réassurance
  • Des changements dans la vie quotidienne

Avec un peu de patience, quelques ajustements, et parfois un petit coup de pouce extérieur, les couchers peuvent vraiment devenir de jolis moments partagés.


Chaque famille est unique, et c’est exactement ce qui rend mon métier si précieux 🌸

👉 Si tu me découvres avec cet article, tu peux en savoir plus sur ma philosophie et ma façon d’accompagner les parents juste ici.

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– Observer le rythme de fatigue : signes de bâillements, frottement des yeux, agitation.
– Ajuster les siestes : ni trop tardives, ni trop courtes, pour éviter les pleurs de décharge.
– Décharger les émotions : prévoir un temps calme ou un petit défoulement avant le coucher.
– Routine rassurante : pyjama → histoire → câlin → dodo, avec un objet transitionnel si besoin.
– Routine stable malgré les changements : rentrée, crèche, vacances… garder des repères.
– Patience et observation : chaque enfant est unique, certaines (…)

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